Archives de catégorie : Positions

Pourquoi nous refusons le compteur Linky

Depuis décembre 2015, ERDF a débuté une vaste opération pour remplacer tous les compteurs électriques actuellement en service (et qui fonctionnent très bien), par des compteurs « communicants » baptisés Linky.

Certains d’entre nous étant sensibles à la question de la pollution électromagnétique, nous avons fait des recherches sur le sujet, et il apparaît clairement que cette question n’a pas été prise au sérieux par les responsables et ingénieurs d’ERDF, et que l’information donnée au public à ce sujet n’est pas claire.

En nous inspirant d’une lettre proposée par l’association PRIARTEM, nous avons écrit à ERDF pour exprimer notre refus à ce jour du remplacement de notre compteur électrique, en l’absence de garanties suffisantes sur l’innocuité de cette technologie.

Lire notre première lettre à ERDF

Lire notre seconde lettre suite à la réponse type reçue du service clients Linky d’ERDF Bourgogne

Il est utile de savoir que l’Allemagne et la Belgique par exemple ont renoncé à un déploiement à grande échelle de compteurs communicants.

Pour en savoir plus :

Des vaccins obligatoires mais retirés de la vente…

Le Code de la santé publique prévoit  (Art. R 3111­-17) : « L’admission dans tout établissement d’enfants, à caractère sanitaire ou scolaire, est subordonnée à la présentation soit du carnet de santé, soit des documents en tenant lieu attestant de la situation de l’enfant au regard des vaccinations obligatoires. A défaut, les vaccinations obligatoires sont effectuées dans les trois mois de l’admission. »

La vaccination contre 3 maladies est obligatoire : contre la diphtérie, le tétanos et la polio. Le vaccin qui les regroupe est nommé DT-Polio ou DTP.

Depuis 2008, ce vaccin obligatoire en France n’est plus disponible dans les pharmacies !

Il a été remplacé par un « super-vaccin », INFANRIX Hexa qui contient, en plus du DT-Polio, 3 vaccins qui ne sont pas obligatoires (hépatite B, Haemophilus Influenzae, coqueluche), de l’aluminium, et qui coûte 7 fois plus cher. Comme l’explique le Professeur Joyeux, ce vaccin présente des risques pour la santé.

En tant qu’établissement scolaire, nous ne pouvons pénaliser les familles et les enfants qui n’auraient pas eu les vaccinations obligatoires à cause de cette pénurie artificiellement provoquée par les laboratoires pharmaceutiques depuis presque 8 ans !

On ne peut jouer avec la santé des enfants au nom de la santé financière des entreprises pharmaceutiques !

Il est possible de signer une pétition, qui a déjà reçu plus de 850 000 signatures, pour demander à la Ministre de la Santé que cette situation cesse.

http://petitions.ipsn.eu/penurie-vaccin-dt-polio/index.php

Voici une explication du Professeur Joyeux, à l’initiative de cette pétition :

« En juin 2008, le vaccin DTP a été soudainement et subrepticement retiré du marché, sans motif réel, sans avertir évidemment les médecins, les pharmaciens et les familles, premières concernées. 

Il a aussitôt été remplacé par un autre vaccin qui contenait, cette fois un adjuvant l’Aluminium, une substance qui n’a rien à faire dans le corps, en particulier d’un nourrisson. C’est un métal toxique souvent plus tard, partout où il est stocké : dans les poumons, les os, les reins et même le cerveau. 
Cet adjuvant a pour but de stimuler les défenses immunitaires de l’enfant qui ne sont pas encore en place et justifierait une vaccination très précoce à 2 mois.

En septembre 2014, ce vaccin a disparu à son tour des pharmacies.
Ne sont restés en vente dans les pharmacies que des super-vaccins vaccinant contre 4, 5 ou même 6 maladies.
Ces super-vaccins contiennent donc le DTP, mais aussi un ou plusieurs vaccins qui ne sont pas obligatoires. On les dit  « recommandés »…
Ils sont évidemment deux à sept fois plus chers que l’ancien vaccin DTP devenu introuvable.
En droit, cela s’appelle une « vente liée » ou imposée, et c’est illégal.

Mais l’affaire ne s’est pas arrêtée là.
Début 2015, les super-vaccins contenant 4 et 5 maladies ont disparu à leur tour !
Depuis, ne reste vendu dans les pharmacies qu’un seul vaccin, le super-vaccin hexavalent (6 maladies) qui est le plus gros… et le plus cher !
C’est toujours le cas aujourd’hui, en ce premier trimestre 2016 !!!
Il s’agit de l’« INFANRIX Hexa » du géant pharmaceutique américain GSK (GlaxoSmithKline) ou du concurrent le Français Sanofi-Pasteur avec son vaccin Hexavalent nommé Hexyon ou Hexacima.

C’est un vaccin avec aluminium qui contient donc le DTP, mais aussi 3 autres vaccins contre la coqueluche, l’Haemophilus influenzae b et contre l’hépatite B. Ces vaccins ne sont pas obligatoires mais indiqués dans des cas précis que seul LE MEDECIN est capable de justifier.

Son coût, par contre, est évidemment sept fois plus élevé que le traditionnel vaccin DTP : 39 euros contre 6,54 euros pour le simple DTP de BioMérieux.

C’est pourquoi j’ai lancé en mai dernier un appel aux pouvoirs publics. Nous avons provoqué une tempête médiatique et récolté près de 800 000 signatures pour cette grande pétition demandant tout simplement le retour du DTP seul et SANS ALUMINIUM. »

 

« Il est normal que médecins et parents hésitent et même refusent d’injecter l’INFANRIX Hexa ou l’HEXYON à des nourrissons.

Ce vaccin ne contient pas « seulement » de l’aluminium INUTILE et DANGEREUX. Il contient le vaccin controversé contre l’hépatite B.

Or, en 2009, le laboratoire GSK a été reconnu responsable du développement d’une sclérose en plaques chez une adolescente, qui avait reçu le vaccin contre l’hépatite B.

En 2014, l’Etat français a été condamné à verser 2,4 millions d’euros à une infirmière qui avait développé une sclérose en plaques peu après une vaccination contre l’hépatite B. [2]

L’hépatite B est une maladie transmissible par voie sexuelle, par le sang ou la drogue. L’immense majorité des nourrissons ne sont pas concernés. Ils ne devraient pas être obligés de courir le risque de la vaccination.

Et pourtant, à l’heure où je vous parle/écris, les parents qui voudraient le simple DTP s’exposent toujours à des poursuites judiciaires.

Le 6 janvier 2016, Marc Larère et son épouse Samia ont été condamnés, une aberration, à deux ans de prison avec sursis pour avoir voulu attendre que revienne le simple DTP pour vacciner leur fille. »

Jouer est un droit de l’enfant !

 Une vidéo qui célèbre joyeusement le jeu des enfants, reconnu comme un droit au niveau international.

Pour en savoir plus :

– La déclaration de l’International Play Association sur l’importance du jeu (en anglais)

– La Convention internationale des Droits de l’Enfant  est un traité international adopté par l’Assemblée Générale des Nations Unies, le 20 novembre 1989.

Article 31

« 1. Les États parties reconnaissent à l’enfant le droit au repos et aux loisirs, de se livrer au jeu et à des activités récréatives propres à son âge et de participer librement à la vie culturelle et artistique.

2. Les États parties respectent et favorisent le droit de l’enfant de participer pleinement à la vie culturelle et artistique et encouragent l’organisation à son intention de moyens appropriés de loisirs et d’activités récréatives, artistiques et culturelles, dans des conditions d’égalité. »

– Le Comité des droits de l’enfant des Nations Unies formule des interprétations sur certaines dispositions de la Convention relative aux droits de l’enfant, pour expliquer le sens de certains droits et ainsi guider les États dans leur mise en œuvre.
Ces interprétations sont publiées sous la forme d’Observations générales.

Télécharger ce document des Nations Unies sur le droit de jouer.

Quelques extraits:

« Les activités ludiques et récréatives sont essentielles à la santé et au bien-être des enfants et favorisent la créativité, l’imagination, la confiance en soi, le sentiment d’être à la hauteur, ainsi que la force et les compétences physiques, sociales, cognitives et
émotionnelles.
Elles contribuent à tous les aspects de l’apprentissage, sont une forme de participation à la vie quotidienne et ont une valeur intrinsèque pour l’enfant, par le seul fait qu’elles sont source d’amusement et de plaisir.
Des recherches menées sur le sujet montrent que le jeu joue aussi un rôle central dans l’épanouissement spontané de l’enfant, et contribue considérablement au développement du cerveau, en particulier pendant la petite enfance.
Les activités ludiques et récréatives renforcent l’aptitude à négocier, à restaurer l’équilibre émotionnel, à résoudre les conflits et à prendre des décisions.
Grâce aux activités ludiques et récréatives, les enfants apprennent par la pratique, ils explorent le monde qui les entoure et en font l’expérience, ils se familiarisent avec de nouvelles idées, de nouveaux rôles et de nouvelles expériences et, ce faisant, apprennent à comprendre et à construire leur position sociale dans le monde. »
« Alors que le jeu est souvent considéré comme une activité non essentielle, le Comité réaffirme qu’il constitue un aspect fondamental et vital des plaisirs de l’enfance, ainsi qu’une composante essentielle du développement physique, social, cognitif,
émotionnel et spirituel »

« Les conditions propices :

Les enfants devraient ainsi :
• Être à l’abri de tout stress ;
• Être à l’abri de toute forme d’exclusion sociale, de préjugés ou de discrimination ;
• Bénéficier d’un environnement exempt de discrimination sociale ou de violence ;
• Bénéficier d’un environnement suffisamment exempt de déchets, de pollution, de circulation ou d’autres dangers physiques, où ils puissent se déplacer librement et en toute sécurité, à proximité de chez eux ;
• Pouvoir se reposer autant que le requiert leur âge et leur stade de croissance ;
• Pouvoir se consacrer aux loisirs, sans avoir à répondre à aucune demande ;
• Disposer de temps et d’espace pour jouer, sans être dirigés ni contrôlés par des adultes ;

• Avoir la possibilité de jouer en plein air, sans accompagnement, dans un environnement varié et physiquement stimulant, tout en pouvant facilement demander l’aide d’adultes si nécessaire ;
• Avoir la possibilité de découvrir les milieux naturels et le monde animal, y compris de manière interactive et ludique ;
• Avoir la possibilité de s’investir dans leur propre espace et leur propre temps afin de créer et de transformer leur monde en utilisant leur imagination et leurs langages ;
• Avoir la possibilité de découvrir et de comprendre le patrimoine culturel et artistique de leur communauté, et d’y contribuer par la création et la conception ;
• Avoir la possibilité de participer avec d’autres enfants à des activités ludiques, sportives et récréatives, en bénéficiant de l’encadrement, si nécessaire, d’animateurs ou de moniteurs formés à cette fin ;
• Avoir la garantie que les parents, les enseignants et la société dans son ensemble reconnaissent la valeur et la légitimité des droits garantis à l’article 31. »

Les obstacles à l’application de l’article 31 (détaillés à partir de la p. 12)
  • L’importance méconnue du jeu et des activités récréatives
  • Des environnements non sécurisés ou dangereux
  • La réticence face à l’utilisation des espaces publics par les enfants
  • Concilier risque et sécurité
  • Un accès insuffisant à la nature
  • La pression de la réussite scolaire
  • Des emplois du temps trop structurés et programmés
  • (…)

Appel pour pouvoir choisir une alternative à l’école traditionnelle dans l’école publique

Appel à Monsieur le Ministre de l’Éducation nationale

Rendez possible le choix d’une autre approche éducative à l’école
pour tous et sur tout le territoire !

Nous, professeurs de l’Éducation nationale, professeurs d’écoles expérimentales ou associatives, parents d’élèves, anciens élèves, éducateurs, citoyens intéressés par les questions d’éducation, constatons qu’une part croissante de la population aspire à un autre modèle pour l’éducation de ses enfants, alors qu’une autre part préfère conserver un modèle plus classique.

Nous demandons donc à l’Éducation nationale :
de prendre les dispositions nécessaires pour que chaque famille et chaque enseignant puissent, dans l’école publique et dans celles en partenariat avec l’Éducation nationale, enfin faire le choix entre un enseignement classique et un enseignement inspiré des réflexions des grands pédagogues tels que C. Freinet, M. Montessori, O. Decroly, R. Steiner-Waldorf, J. Dewey, J. Holt, P. Kergomard, J. Korczak …

En effet,

  • de nombreuses expériences ont depuis longtemps validé ces « nouvelles » approches qui ne sont donc plus expérimentales et qui doivent aujourd’hui être officiellement intégrées dans notre système éducatif,
  • de nombreux parents sont demandeurs et de nombreux enfants – dont les difficultés ne relèvent que du système classique auquel ils doivent à tout prix s’adapter – ont besoin de ces approches plus souples et plus respectueuses de leur curiosité, de leurs rythmes et de leurs personnalités,
  • de nombreux professionnels ont les compétences, l’expérience et l’envie d’offrir des pratiques différentes aux enfants, aux adolescents et aux familles.

Or,

  • actuellement, seuls des parents socio-culturellement privilégiés peuvent faire ce choix dans des écoles alternatives privées quand elles existent,
  • et des enseignants s’engagent dans ces pratiques non classiques sans être reconnus ni soutenus par l’administration.

Nous demandons donc que :

  • ce choix soit rendu possible et gratuit pour toutes les familles et sur tout le territoire,
  • des établissements (ou des parties d’établissements) soient officiellement dédiés à cette approche différente et que leurs enseignants puissent y mettre en œuvre ces pratiques sereinement et dans un ensemble cohérent,
  • ces approches différentes – légitimées par les travaux et les expériences passées et actuelles des praticiens, par les chercheurs et les neurosciences – fassent effectivement partie de la formation des enseignants,
  • tous les parents soient informés de l’existence des deux grandes approches possibles de l’éducation et des apprentissages.

Ainsi, la relation et le partenariat école/famille, alors fondés sur le choix clair de chacun, en seront forcément améliorés et pacifiés, et les enfants en seront les premiers bénéficiaires.

Dans notre système éducatif français qui tergiverse aujourd’hui entre ces deux conceptions de l’éducation, notre appel à la diversité assumée de l’offre éducative n’est donc que la voix de la raison.

Pour en savoir plus : http://appelecolesdifferentes.blogspot.fr/

Pour signer, cliquez ici.